Des symptômes non moteurs sont parfois présents avant les symptômes moteurs et le diagnostic de la maladie de Parkinson. La fatigue en fait partie et peut avoir plusieurs causes :
- Souvent un état dépressif, triste, pessimiste, nerveux, anormalement préoccupé, se disant « incompris », « non soutenu »…
- La lassitude devant la maladie,
- L’anxiété,
- De fréquents troubles du sommeil dont les nuits, plus courtes, sont souvent émaillées d’événements divers gênant le déroulement normal des cycles du sommeil
- La lenteur des mouvements (l’akinésie) due à la maladie, rendant plus difficile la réalisation d’un geste de la vie quotidienne avec le sentiment, tout à fait justifié, de mal supporter une telle situation favorisant alors l’apparition d’un épuisement.
La fatigue ne se voit pas chez nous, sur notre visage, mais nous la ressentons profondément dans 3 domaines :
- Le Mental
- Tendance à l’apathie, c’est là que la pratique d’une activité socio-culturelle, se donner un challenge individuel et personnel sont importants : voir musique, chant, exercices mentaux, apprentissage d’une langue ou autres sciences, peindre…
- Notre condition Physique
- La pratique d’un sport, d’une activité physique qui vous plaise vous permettra de vous sentir mieux dans votre corps.
- Notre comportement social
- La pratique d’une activité socialement impliquante, d’une démarche altruiste comme le bénévolat incite à relativiser, à « se redresser », vous redonnera confiance.
Que faire ?
Il est important que vous fassiez une activité qui vous fasse plaisir et vous apporte de la joie, qui :
- stimule votre attention,
- renforce la dignité, donc la motivation,
- entretienne le lien social.
Faites une liste de tout ce que vous aimez et vous trouverez ce qui vous convient le mieux.