Ma vie avec James (Parkinson) – épisode 1

Ce petit pamphlet s’adresse à toutes celles et ceux qui comme moi vivent au quotidien avec un colocataire répondant au prénom de JAMES* et du nom de PARKINSON !

Gérard Baud

Le diagnostic du neurologue est très précis, — Vous avez la maladie dite de PARKINSON !
Puis-je vous demander une faveur docteur lui demandai-je ?

— Oui bien entendu, que voulez-vous ?
— Et bien j’aimerais vous faire une bise !!!
— Et pourquoi cette demande surprenante ?
— Tout simplement car cela aurait pu être pire docteur.

Voilà la première rencontre avec celui qui allait devenir mon neurologue…
Accepter ce n’est pas renoncer bien au contraire c’est à mon sens une façon très saine et positive de lutter contre une pathologie si grave soit-elle..
Il n’est pas nécessaire en plus de se rendre plus malade que l’on est.

Le Brexit n’y a rien changé, et notre british* reste bien présent en manifestant son envie de partager avec nous malgré leur défaite en 1453 à Castillon la Bataille et le retour outre-manche des rosbifs après trois siècles d’occupation en  oubliant JAMES PARKINSON sur notre sol…
James,  sois bien conscient que nous utiliserons tous ensemble notre énergie afin de ralentir ta sournoise intrusion !
Dorénavant que cela te plaise ou non je vais te tutoyer JAMES… Et sache bien que tutoyer n’est pas un manque de respect bien au contraire !!! Tu t’es imposé certes n’oublie pas que nous vivons ensemble!!! Tu couches avec moi et tu partages tout sans avoir la délicatesse de me remercier ! Tu es sans gêne  et sans empathie tout le contraire de tes congénères ! Bonne journée mon frère JAMES…

À SUIVRE…

* James Parkinson, né le 11 avril 1755 à Londres et mort le 21 décembre 1824 dans la même ville, est un médecin, géologue, paléontologue et militant politique britannique. En tant que médecin, il a marqué l’histoire de la neurologie pour avoir décrit avec précision, en 1817, une affection jusqu’alors méconnue dans un essai intitulé « An Essay on the Shaking Palsy ». Cette maladie que Parkinson appelait paralysis agitans (paralysie agitante) sera plus tard renommée en son honneur, la maladie de Parkinson par le neurologue français Jean-Martin Charcot. (Introduction de l’article Wikipédia)